Troubles du comportement alimentaire

Symptômes fréquents :
  • Restriction alimentaire sévère ou crises incontrôlées
  • Peur intense de prendre du poids
  • Préoccupations excessives autour de l’image corporelle
  • Isolement social ou troubles de l’humeur associés
Mon objectif :

Aider chaque jeune à retrouver un rapport apaisé à l’alimentation, reconstruire l’estime de soi, et favoriser un développement harmonieux, en s’appuyant sur une écoute attentive et une prise en charge globale.

Comprendre, accompagner et soigner

Les troubles du comportement alimentaire (TCA) touchent de plus en plus d’enfants et d’adolescents, parfois dès le plus jeune âge. Derrière les comportements alimentaires perturbés se cachent souvent des souffrances psychiques importantes qu’il est essentiel de détecter et de prendre en charge précocement.

En tant que pédopsychiatre, j’accompagne les jeunes patients présentant des signes de TCA, qu’il s’agisse d’anorexie mentale, de boulimie, d’hyperphagie ou d’autres troubles alimentaires atypiques. Ces troubles ne concernent pas seulement l’alimentation : ils traduisent souvent un mal-être profond, un besoin de contrôle, ou des difficultés émotionnelles.

Mon approche consiste à établir une relation de confiance avec l’enfant ou l’adolescent, et à travailler étroitement avec la famille. Ensemble, nous explorons les causes sous-jacentes du trouble, en tenant compte de l’histoire personnelle, du contexte familial, scolaire et social. La prise en charge repose sur un accompagnement psychothérapeutique adapté, éventuellement complété par un suivi médical ou nutritionnel si nécessaire.

La collaboration avec des diététiciens, psychologues ou autres spécialistes peut être proposée, dans une dynamique multidisciplinaire, pour favoriser une amélioration durable.

Mes réponses aux questions fréquentes

Les premiers signes peuvent apparaître dès l’enfance, mais ils sont plus fréquents à l’adolescence. Une vigilance est nécessaire dès qu’un comportement alimentaire inhabituel persiste ou s’aggrave.
Une phase passagère est souvent limitée dans le temps et n’a pas d’impact majeur sur la santé ou le quotidien. Un trouble se manifeste par une souffrance, une obsession alimentaire, des répercussions sur la vie scolaire, sociale ou la santé physique.
Pas nécessairement. Chez les enfants, les troubles peuvent exprimer des angoisses, une perte de repères ou un besoin de contrôle. Le lien à l’image corporelle devient plus central à l’adolescence.
En parler avec un professionnel est essentiel. Une consultation en pédopsychiatrie permet d’évaluer la situation, poser un éventuel diagnostic et proposer une prise en charge adaptée.
C’est une situation fréquente. Nous pouvons commencer par un échange avec les parents seuls pour trouver une manière bienveillante et progressive d’engager l’enfant dans un accompagnement.
La durée varie selon la sévérité du trouble, la motivation à consulter, et le contexte familial. L’essentiel est d’assurer un accompagnement régulier, sans pression, adapté à chaque jeune.